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Josephyne Garden

3 novembre 2017

1985

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Nous devrions toujours nous inspirer de l'Enfance
1985
Elle ne tourne le dos que pour saisir l'origine d'un bruit, le pépiement d'un oiseau ou l'aboiement d'un chien

 

 

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Être Enfant dans les herbes hautes
Ne pas tout voir
Mais apercevoir, deviner et trouver cela tellement suffisant
de Beauté
Nous devrions nous inspirer
1985

 

 

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Je me demande...
Et si nous avions un devoir à remplir envers notre propre enfance?
Et si nous étions jugés sur notre capacité à honorer nos rêveries d'antan?
Que ferions-nous?
Que feriez-vous?
Oh la jolie pensée empoisonnée!
Eclosion des bilans précoces
Epanouissements mortifères
"Oh j'ai tout raté"
1985





 

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Peut-être aurais-je peur comme lorsque ces soirs 
où le voile gris se pose sur le coeur,
Cendre des rêves et poudre du possible,
Peut-être la panique envahirait-elle mes veines
Peut-être que j'entendrais battre les pulsations d'un sanglot étouffé dans les escaliers d'un souvenir
1985
Peut-être que je poserais mes mains en capsules
sur mes joues sur mes yeux
Mon enfant, mon leurre
Songe à la douleur
"Mon enfant ma soeur
songe à la douceur
d'aller vivre là-bas..."
Peut-être...
Aurais-je finalement trahi mes rêves d'antan?
aspirés par la hotte du présent
broyés par d'autres devoirs
enfermés dans le silo du désespoir
Oubliés dans le cachot du "si j'osais"
"Ce n'est pas ce que je m'étais promis!"

Peut-être !!!

 

 



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Peut-être
.

 

 

 

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Mais j'ai au creux des entrailles et du coeur
le meilleur des remèdes
Un pense-bête pour guider mes gestes et mon sang
Un regard, une petite voix
Qui me réapprend comme je ne l'ai jamais oublié
à jouer avec un bout de bois...
à ramasser des trésors
à cueillir les fruits de la vie
à les trouver bons et jolis

 

 

 

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Il me revient les histoires et les mollets gambadeurs
Les rires et la joie
1985
Les fées qui peuplent les bois
Le rêve de mes explorations
La découverte façon Champollion
D'une mer très ancienne
Oui Madame! ici même je vous le dis !
Qui se serait retirée il y a de cela des millions d'années
Et c'est moi, petite fille, qui trouvait ses coquillages

 




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Nous devrions nous inspirer de l'Enfance
Elle sait comment ne pas avoir mal
Et se retourner juste quand il le faut
Quand nous autres, les Grands, les Torturés, nous jouons à la sagesse
Nous devrions apprendre à nous pardonner
Je veux l'heureuse amnésie
"Je joue, je tombe, Aïe, bobo, souffle, voilà, c'est fini, Je joue à nouveau"
ne garder que le meilleur
ne pas s'en vouloir
Se souvenir sans culpabilité
Faire de son mieux
Avec les lambeaux de chance et du ruban autour
Avec les fruits de mon panier d'osier


 

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Nous devrions nous inspirer de l'Enfance
Nous relever malgré les pronostics

Avancer sans crainte de tomber
Offrir notre regard vers Demain
J'ai le meilleur des messagers
Vous le voyez?
Oui les oripeaux de ma chance sont jolis
Et les fruits amers de mon panier sont juteux quand même!
A quoi bon chercher à exhumer des promesses douloureuses
Alors que la magie opère là, juste devant mes yeux.
Oublié les sortilèges de 1985!
Goûtons à 2017!



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2 mai 2017

Naissance d'un bouquet

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 Un jour, naquit,
un bouquet au creux de mes mains
Il grossit de pétale en pétale
Je lui offre des liens de chlorophylle
et mes paumes pour cadeau
Lorsque je le glisse dans mon panier d'osier
Il file déjà vers l'au-delà des fleurs fânées
Ephémère!

Je rêve d'un ailleurs si proche et si loin
Pilier de nos idéaux
Composés de rêves floraux
de mollets libres et gambadants
de balançoire au jardin
de rires d'enfants
Des bouquets juste à nos pieds
Au sortir du café ou du thé
Les pieds humides de rosée
Je rêve d'un ailleurs proche et pourtant si loin
Comme un mirage de ce qui fut
COmme le désir de ce qui sera
Des fleurs coupées juste à nos pieds
De l'aube au crépuscule
Tout mon visage enfoui dans la vapeur du thé vert
Je lèverai les yeux sur la lune
En forme de virgule
Et le chant des oiseaux nocturnes
Puis
Silence

Pas un bruit
J'entendrais circuler le sang dans mes veines
et l'air frais du jour dans mes narines
Pas un bruit
Que le rire de mes enfants
Un genou écorché de temps en temps
Une écharde au pied pour se souvenir du jeu présent
Un monde à la loupe, couchées à même le sol,
Insectes, fourmis, papillons et coccinelles
Et chaque journée sera à l'autre pareille
Simplicité!


 

2 mai 2017

Poésie du Crépuscule ou de l'Aube...?

Un soir, un matin, je l'ignore.
Je ne sais plus très bien

 

- Tu l'ignores? Vraiment? Allons...fais un effort.
- C'est que....lorsque la Beauté vous éblouit

Les souvenirs se mêlent aux sensations
Le coeur aveuglé de mille façons
Me voici qui avance, l'âme au repli

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Je me souviens!
J'ai cueilli tes parfums

Ô forêt

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J'ai cueilli tes nuances tinctoriales
La palette de valériane
Les teintes ovoïdes des cistes

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L'immortalité
Et ses dizaines de boutons dorés
Comme chaque année
Au rendez-vous de mes foulées
Richesse printanière

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Ma colline est dure, âpre et secrète
Ma colline
 est un tableau de maître
Je ne suis rien
d'autre que

Je marche
Je sens
J'avance
Je m'accroupis dans le thym
pour mieux contempler les superpositions
naissantes

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Et ce rose évanescent aux joues
"As-tu battu la campagne?"
Et ce vert fluorescent dans mes lacets
"Non je ne bats personne
j'ai caressé ma colline en forme de montagne"


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J'ai un peu trahi ma collines
par de nouveaux sentiers

Le coeur battant d'adultère
Les mollets impatients de désir
Se sentir Christophe Colomb
Casanova

Des forêts
Vivre
Ressentir
Passionnément éprouver
Le goût infini de la nouveauté

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Oh Découvrir de nouveaux buissons !
Poser son regard sur d'autres immortelles !
Ce thym, si identique à d'autres thyms

C'est comme découvrir ces essences pour la première fois
La Nature jamais ne me lassera
C'est me pâmer dans tes bras

Toi ma forêt ma colline
Tour à tour femme puis masculine
Je te confonds en métaphores divines
Je te ressens dans mes muscles tendus d'érotisme
Sentiers inconnus
Nouvelle écorce
Comme un amant
Plein de nouveauté
dont on frôle le torse

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Je m'asseois souvent contre lui
J'effleure ses roches et ses rocailles
L'amour de la forêt
puis je m'y love
et je rêve
Parfois j'implore un tapis de mousse
Un arbre pour alcôve
puis je saisis une plume
Et je rêve
En mots
En musique
En rythme


Poésie

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ICI
Je prends conscience
de mon souffle
de mon corps
de ma présence en ce bas monde
Je mesure ma chance
MAINTENANT

Je pense à hier aujourd'hui et demain
ECHEC de pleine conscience
A ce petit jeu
Je suis douée
Mon écran affiche
"Recommence"

 

18 avril 2017

La mer et les souvenirs

 

Si vous le souhaitez,tout en lisant mon texte , vous pouvez écouter la mélodie qui m'a inspirée
"The Tearjerker Returns" de Chilly Gonzales

On déciderait de partir à la dernière minute, une fois de plus...
J'aurais juste eu le temps de considérer quelques courbes et chemins la loupe sur nos parchemins modernes
J'aurais arrêté mon choix "Là....allons...et nous verrons"
J'espèrerais si fort: le bleu vert méditerranéen, la plage délaissée, le point de vue culminant, le vertige envoûtant
Je sentirais si puissamment mon coeur encore enfant bondir d'une impatience de gourmet contemplatif
Je me retiendrais de laisser mes rêveries m'emporter "Ne pas trop imaginer, ne pas trop vouloir, ne pas fantasmer la Vie...et si j'étais déçue?"

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Et le Bleu et le Vert éclatèrent dans mon iris.
Ni la rêverie, ni l'attente ne moisissent en regrets
Jamais
Pas cette fois
Et qu'importe si ce jour arrive
J'aurais au moins connu les délices de l'espérance et la démangeaison de l'envie sur la peau de mon âme

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Plutôt la déception que de n'avoir jamais rien ressenti ! le Crédo de mon enfance et d'aujourd'hui...

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J'aperçus ces voiles pures 
Elles glissaient sur l'eau mythique
Je fermai les paupières
Où étais-je ?Ici ou là-bas ?
Je l'ignore et la magie opéra
Des bribes de ma conscience entamèrent le chant lyrique
de mes réminiscences

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Genêts, valérianes, oliviers
Otage enchantée, j'étais cernée par la Méditerranée
Magicienne,  répandait l'hymne de son pouvoir grandiose,
d'un revers de sa main,sur toute chose
La Grande Bleue, sirène à la scène d'ocre et de turquoise
Diva sans révérence au spectacle infini 
Que les hommes charmés par sa voix de colorature
Ont toujours écouté, de force ou de gré, fascinés, depuis leur premier cri
jusqu'au déni de leur propre nature

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Mes paupières encore closes
J'entendais les carillons des mâts
Musique de l'homme enclose
Je sentais mon sang battre dans mes tempes
Et sous mes pieds et contre mes hanches tanguaient
Les vagues mousseuses d'écume blanche
Un virtuose, imprimait sur ma peau le rythme de leau et des embruns
Le mistral,me berçait d'illusions
Ce n'était que lui, génie aux mains calcinées
et moi, bourgeon de féminité 
Petite fille encore encoquillée dans sa nacre de sagesse
Je m'étais laissée délicieusement berner
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Où étais-je ? Ici ou là-bas ?
Je l'ignore...
Parfois la réalité n'est pas ce que l'on croit

 

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J'étais seule face à l'azur infini
Au-dessus des vagues menteuses
Et le monde magicien nitescent
me soufflait des vérités à l'oreille
Je lui tournai le dos
Pas maintenant !

 

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C'est alors que sa voix m'est parvenue
L'évidence du lointain vers maintenant
"Ce ne sont pas les lieux qui comptent, mais les gens"
Le phrasé murmuré d'une nuit
Un soir au creux du lit et des rêves
Je m'étais réveillée en sueur et battements de coeur
Mots de l'outre-tombe devenus compagnons du jour et de la nuit
halo de lumière à emporter au fond de moi, sans bruit
Ici, au bord d'une mer millénaire
Ailleurs au bord d'une mère éternelle
Partout, dans un recoin d'une poche à souvenirs

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C'est étrange comme les images et les mélodies vous happent
Elles ont ce pouvoir d'ouvrir de vieilles trappes
Celles que l'on pense, comme un duvet de plumes blanches, soigneusement scellées
Affaires classées

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Comment ces paysages si distants de mes vertes prairies
Graminées folles qui m'ont nourrie
Me ramènent-ils à ces journées pascales d'une autre ère ?

Il y avait des jardins, des fleurs, et l'odeur de l'encens
La cire odorante qui brûlait mes paumes d'enfant
Il y avait un autel, du silence  et des parents
Une foi léguée mais plus qu'en l'invisible Infini,
j'avais foi dans l'infime et le tout petit

Ces instants de joie que j'avais appris à dérober
Moi la gambadeuse et audacieuse Promethée
Cueillette de fleurs de printemps
Cueillette de rêves entêtés
Promethée. Est-ce aujourd'hui le prix à payer ?
Où est-Elle et Où allons-nous ?

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Croyez-moi...le passé n'est jamais loin
Rien ne meurt jamais, ni les moments vécus, ni personne
Et si je ferme les paupières sur mes pupilles déjà fatiguées,
Il me semble sentir l'herbe humide sous mes pieds en même temps que l'iode à mon nez
Le parfum du thym et celui du foin à peine coupé
Et si je ferme les paupières sur mes iris salés,
Il me semble voir se superposer l'image de ce monde immémorial et la silhouette d'une très vieille femme
Il me semble observer le souvenir fondu et enchaîné d'une enfance dans les forêts à être tellement, mais tellement aimée !
Et le souvenir glisse sur les vagues de la Méditerranée qu'elle n'aura jamais connue
J'ouvre les yeux...face à nous l'immensité de l'azur
Elle me sourit, radieuse et le mistral m'apporte une question en bourrasque:
"C'est donc là ton deuxième paradis?"

 

19 février 2017

Into the Wild...au pied de la Sainte Victoire


Into the Wild
On déplie les vieilles couvertures qui ont servi à mille déménagements. 
On dégaine le thermos et les mugs en émail qui donnent des airs de trappeur
On déchire le papier d'emballage des p'tits biscuits, les "pas faits maison" jetés à la hâte dans le panier, les "pas faits maison" qui, mon dieu, sont si bons trempés dans ma tasse de soleil !
Puis on cueille des moments et des pommes de pin.
Derrière moi ça gratte la terre, ça arrache des touffes d'herbe pour en faire des petits tas de rien du tout qui sont tout à la fois, trésors et butins d'enfants sauvages.
Et ça sent le thym secoué par les godillots, celui dont on perçoit l'odeur avant de le voir.
Oui ça sent le bonheur d'une vie simple, à quelques kilomètres de la maison...la joie de bouger, se déraciner de peu au pied de la Sainte Montagne.
Le coeur au dedans, brillant, qui sonne son "cling cling" de breloques gitanes
Les joues ont des couleurs de filles des bois
L'âme bohème et multicd'olore rêve une yourte et d'une roulotte plantée entre ces bois
Ou d'autres, pourquoi pas...

Alors, on rentre chez soi, nomades de quelques heures
On chaparde les bras fleuris des arbres,
Pas grand chose, juste de quoi fleurir un vase
Juste de quoi égayer les tasses de thé,
Pardon monsieur l'arbre. Merci

Et parce que de Nature je n'en aurai jamais assez,
Je plonge les yeux et la conscience
dans d'autres futaies
Les pages y parlent de bois à fendre, d'ermitage, de neige et d'un lac...
De solitude qui n'en est peut-être pas vraiment
Into the Wild

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11 octobre 2016

Guerriers de Lumière

 

Quand la lumière nous guide...
Quand le paradoxe veut que le soir vous éveille...
Extraits du
Manuel du Guerrier de la Lumière de Paulo Coelho

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Le guerrier de Lumière se réveille maintenant de son rêve. Il pense: " Je ne sais pas affronter cette Lumière qui me fait grandir". La lumière cependant, ne disparaît pas. Il se demande " Serait-ce que des changements que je n'ai pas la volonté de réaliser sont nécessaires?". La Lumière est toujours là, parce que la volonté est un mot plein de ruse. Alors les yeux et le coeur du guerrier commencent à s'accoutumer à la lumière. Elle lui fait de moins en moins peur. Il se met à accepter sa légende, même si cela implique de courir des risques. Le guerrier a dormi longtemps. Il est naturel qu'il se réveille petit à petit.

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Les guerriers de la Lumière se reconnaissent au premier regard. Ils sont au monde, ils font partie du monde. SOuvent ils trouvent que leur vie n'a pas de sens. C'est pour cela qu'ils sont des guerriers de la Lumière. Parce qu'ils s'interrogent, parce qu'ils continuent de chercher un sens. Et ils finiront par trouver.

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Le guerrier se concentre sur les petits miracles de la vie quotidienne. s'il est capable de voir ce qui est beau, c'est qu'il porte en lui la beauté - puisque le monde est un miroir qui renvoie à chacun l'image de son propre visage.CANON EOS_9999_29

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Le guerrier sait qu'un grand rêve est formé d'une multitude d'éléments, de même que la lumière du soleil est la somme des millions de rayons qui la composent.CANON EOS_9999_57

Il y a des moments pour agir et des moments pour accepter. Le guerrier sait faire cette distinction.CANON EOS_9999_41

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A bientôt

4 octobre 2016

Instant bohème en famille à la plage de La Verne (83)

Comme souvent, ça commence  par l'envie de vivre. 
Comme souvent, ça commence par le dilemme...
Se la couler douce chez soi ?
Profiter de tout ce que la région peut nous offrir ?
Et puis le soleil, la douceur. Encore !
Hop ! Les paniers, les petites laines (au cas où !) dans le coffre.
Le goût de l'escapade !
On prend une carte, sur du vrai papier...
Un chemin à chercher pour de vrai, comme avant.
On choisit un point, ou celui-là, on verra
On se perd, on erre. 
Que c'est bon de ne pas savoir où aller 
Délicieux vagabondage
On revient sur nos pas.
Non pas ici.
Là. Voilà.
COmme si nous avions un bâton de sourcier au coeur
Et la source, celle du bonheur
Une quête absolue, tant que nous n'aurons pas trouvé.
Le voilà, l'endroit rêvé du jour.
On pose les paniers, on écoute la musique des papiers froissés
Ceux qu'emballent le goûter
On savoure une tasse de thé
Dieu bénisse le créateur du thermos !
On regarde, on rit, ça patouille, ça colle le sable, et l'eau aussi
Chaque chose ouvre l'appétit des artistes
Un croquis, un carnet, un crayon, un pinceau
un peu d'eau et de couleur
Figer l'instant, saisir ce bonheur
Tout est neuf, nos regards, cet endroit, les sensations.
Les batons qui grattent le sable
Les galets qui jonchent la plage et se métamorphosent
à la faveur des feutres
et petites mains artistes , 
en toiles minérales
L'instant
Juste là, 
Précisément
Et pour toujours.

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27 septembre 2016

Un samedi se coucher en ayant préparé les jolis

Un samedi se coucher en ayant préparé les jolis paniers remplis de victuailles
Le linge moelleux pour dresser la table de verdure
Un dimanche se réveiller sans savoir encore où poser nos yeux et nos papilles
Là, ici, là-bas, ailleurs?
Envie de nature, de verdure, de forêts
Envie de nous noyer dans la cholorophylle
Pousser jusqu'à l'Est
Longer la côte, dire coucou à la Méditerranée "pas aujourd'hui ma Belle"
Prendre les petites routes bordées de Mimosas en d'autres temps,
Suivre les pleins et déliés de la route dans le Massif des Maures 

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Nous nous enfoncions de plus en plus dans cette immense étendue verte et ocre
Des collines tapissées de chênes, de pins et de châtaigniers
Des collines à perte de vue
de plus en plus pâles à l'horizon
Comme des vagues d'aquarelle
Couleurs chaudes et froides mêlées
Les estomacs chantaient leur mécontentement
Il fallait s'arrêter. Mais où ! 
- Ici ! -Non je veux un autre endroit !
- Là ! regarde !!! tu vois ? c'est parfait !
Caprice d'une amoureuse de Mère Nature 

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Avant les papilles il y avait quelques efforts encore.
Mais qu'ils ont déjà de la saveur ces efforts
Les nombreux paniers aux bras, la poussette, la couverture, 
Tout cet "indispensable" attirail qui fait l'image d'Epinal du Pique-nique 
et vous donne des airs de camp en transhumance
Amusés parce que quelle dégaine !
Et quel bonheur aussi !

Les filles qui découvrent les lieux
Nous lançons à deux la couverture et le drap dans les airs
Ce geste qui dit tout , un symbole
C'est vrai !
Tenir à deux un drap sur lequel on va passer un long moment
N'est-ce pas cela le couple?
On tient fermement les coins de toile
On gonfle la couverture comme une voile
Elle retombe dans ce lent gonflement 
Comme un navire qui se repose en son port

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On s'installe
Tout a le goût d'un quatre étoiles
Pourtant tout est si simple
Je sais qu'il est là le secret

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Et notre étonnement toujours renouvelé
"Tu as vu ! C'est fou comme toute saveur est décuplée quand on mange au grand air ?!"
Depuis le gâteau de ma grand-mère que j'emportais sur la branche de mon pommier
jusqu'à nos parfaits bocaux de salade de restes
Tout est meilleur
On ne mange pas dans ces moments-là, on se nourrit
Dans tous les sens du terme
Et du Vin pour arroser une bonne nouvelle
Célébrer la Vie
Songer au mot "Gratitude"
A la mode mais c'est le mot nécessaire pour nous
 
***

Et puis marcher, découvrir
Tout est si beau
L'estomac est repu
Mais les yeux sont affamés,
boulimiques devant tant de beauté

 

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J'aime ces moments avec elles
Avec lui
Nous quatre
Ce jour-là tout avait une lumière neuve
Un goût de première fois
Pour nous qui savons

 

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Faire les présentations
Voici la Nature d'automne les filles !
Avez-vous vu à quel point elle est encore généreuse ?

 

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Arpenter le Pays de la Châtaigne
Bientôt en fête
Ce jour-là la célébration n'avait d'yeux que pour Nous
Une leçon de choses grandeur Nature
Tous les sens en éveil

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Je leur ai montré les plantes
No' cherchait de la menthe
"ça sent la menthe Maman ! doit bien y en avoir alors non ?"

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Je leur ai montré L'oursin des forêts
Sa perle gourmande bien cachée

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Et puis on a fini par trouver la menthe sauvage
Elle s'était faite toute discrète avec ses feuilles minuscules et ses petites fleurs mauves
Mon exploratrice effrayée par les araignées
a donc pu poursuivre ses observations

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Fêter ça
La Liberté Et la Voir découvrir le monde
La voir Grandir à vue d'oeil
Oui ça fait beaucoup ce champ lexical de la Vue
Mais c'est parce que nous la voyons sans entraves

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Elle
Rebelle

Comme une créature que l'on n'apprivoisera jamais vraiment
Lui apprendre à savoir où poser ses pattes
Quels pièges éviter
Quel sentier emprunter
Aimer sa ramure
Aimer la parure de la nature
Les bois qui poussent en nous 
Et de travers nous renvoient notre imperfection
Lui faire aimer ce qu'elle est
Alors j'aurais réussi

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Un chêne liège
et Lui
Le Chêne liège qui me rappelle la Corse
"Cet arbre, Il a encore tous ses habits" comme disait No'
Et j'avais beau lui expliquer pourquoi l'on dénude les troncs, 
les bouteilles de vin, les bouchons et tout le tralala,
L'écorce est restée pour elle "ses habits"

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Malgré les araignées, monstres effrayants
Probablement effrayées par mes monstres à moi,
" On refera un pique-nique?"

Et sur le chemin du retour, entre la leçon d'histoire à réviser encore et encore,
et qui ne voulait pas s'installer dans la mémoire,
Il y avait
le sandwich et les biscuits
les brins d'herbe
les branches qui craquaient en faisant peur, au loin
La mélopée des grillons
Le calme
Et une boîte à trésor près du pare-brise

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9 septembre 2016

Yoga...union entre l'enveloppe et l'âme

Je déroule mon tapis comme une cérémonie.
A chaque fois un rituel.
Ce morceau souple de tissu entre moi et la terre, comme un trait d'union...
Et moi entre la Terre et le Ciel, autre maillon.
C'est amusant ce lexique du lien qui glisse sous ma plume (oui mes articles sont souvent d'abord écrits sur un vrai papier, support charnel et sonore).
Après tout Yoga c'est "l'union". Alors quoi de plus évident !

Le yoga a pris une place capitale dans mon existence.
Un Phare dans ma vie.
Rares sont les jours où je n'ai pas rendez-vous avec lui.
Les jours d'insomnie, il m'attend dans le jardin, à l'aube.
Alors je mets mon âme à nu.
Il n'y a ni voile ni étoffe à lever sur ma vérité, face au yoga. 
C'est lui, c'est moi.
Mes imperfections, mes fragilités, mes doutes, mes colères, mes peines.
Je me livre en courbant l'échine et tendant mes bras.
C'est une danse.
Sensuels les mots n'est-ce pas?
Le yoga ,allié du corps et de l'esprit...

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"Fais du bien à ton corps pour que ton âme ait envie d'y rester"
Proverbe Indien 

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Mon corps, silencieux abri de la maladie de Liv.
Mon corps, précieuse enveloppe de  l'âme.
Je ne lui voue aucun culte mais je le considère avec respect et bienveillance.
Oublier la longue adolescence du corps et ses pensées en "Trop et pas assez"
Je SUIS tout simplement  
Et n'est-ce pas merveilleux ?
Vous êtes  et vous êtes en Beauté
Et n'est-ce pas merveilleux ?

7 septembre 2016

FIn de cycle

C'est drôle cette sensation étrange de fin d'été. Le soleil encore présent . Ici, on n'a pas trop de souci à se faire le concernant. On sait qu'il restera dans notre creux de main pendant plusieurs semaines encore. Mais cette atmosphère de "fin". Cette sensation de "rentrée de tous".
L'impression qu'une période insouciante s'achève.
Un brin de mélancolie.
Rien de bien grave. Une page qui se tourne.
La même qui donne justement cette saveur inégalable aux vacances.
Bientôt, de nouvelles saveurs feront leur apparition. Plus ocres, plus dorées. La  nature, effeuilleuse, jouera les Dita von Tiese.
Le chant des cigales a d'ailleurs déjà laissé place à celui de la chlorohylle morte, séchée, craquante relique tombée sous nos pieds.
Bientôt, dans la cuisine moins de pêches et de tomates, davantage de butternut et de pommes.  
Bientôt, le matin, le yoga, encore au jardin pour un temps, sera nimbé de brume et des gouttes de fraîcheur de la nuit...
Bientôt, l'heure des choix et de l'harmonie...l'heure du partir. Après les siècles de comment pourquoi soyons fous. La trouille au ventre et au coeur, se dire que si ça tremble dans nos veines, c'est que c'est probablement le mieux à faire, justement.
Bientôt...ne voir dans la vie qu'un cycle, éternel recommencement. 
Ne plus considérer les retours comme des aller-simples pétris d'échec.
Juste une escale pour nos pieds voyageurs. Après celle-ci. Avant la prochaine.
Une saison. Juste une saison.

CANON EOS_9588

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